FESTIVALIÈRE...
je l'ai été hier...
pour la projection du long métrage en compétition, à savoir :
ci-dessous, la bande annonce du film qui va sortir en salle dès demain.
courez-voir ce film !
L'histoire :
Ils sont 200 000 enfants coréens disséminés à travers le monde depuis la fin de la guerre de Corée.
Né en 1965 à Séoul et adopté en 1971 par une famille belge, Jung est l’un d’entre eux.
Adapté du roman graphique Couleur de peau : Miel, le film revient sur quelques moments clés de la vie de Jung :
- l’orphelinat, l’arrivée en Belgique, la vie de famille, l’adolescence difficile... Il nous raconte les événements qui l’ont conduit à accepter ses mixités. Le déracinement, l’identité, l’intégration, l’amour maternel, tout comme la famille recomposée et métissée, sont autant de thèmes abordés avec poésie, humour et émotion...
Réalisé dans un étonnant mélange d’images réelles et dessinées, entre présent et souvenirs, utilisant à l’occasion des archives historiques et familiales, Couleur de peau : Miel est un récit autobiographique d’animation qui explore des terres nouvelles.
j'ai beaucoup aimé ce film, j'ai souri, j'ai beaucoup réfléchi et surtout j'ai pas mal pleuré, je suis encore dedans...
une des images du film m'a beaucoup touchée et parlée, parce qu'elle est en moi depuis toujours...ranger ses secrets, ses tourments, ses bonheurs dans différents tiroirs, j'applique au quotidien.
la conclusion de Jung est terriblement émouvante...
on parle souvent du parcours difficile de l'adoption, à savoir du côté de ceux qui veulent adopter...hier, j'ai vu l'autre côté, à savoir celui de l'adopté...cela fait énormément réfléchir sur la déchirure de l'enfant abandonné et ô combien, il est difficile pour un orphelin de se construire même si il reçoit beaucoup de sa famille d'adoption, qui plus est quand l'orphelin est d'origine et de culture différentes.
Jung fait part de quelque chose de terrible, d'autres coréens adoptés comme lui ont disparu prématurément par le suicide...
A la fin de la projection, beaucoup d'applaudissements et une certaine gravité sur les visages de toute cette jeunesse qui fait le festival...rien à voir avec le côté dissipé d'avant la projection...faut dire que le lapin (mascotte) génère beaucoup d'expression vocale...de même que l'envoi des avions de papier.
Quand j'attendais pour entrer dans la salle de Bonlieu, j'ai constaté la grande différence, voire le décalage énorme entre ma propre jeunesse et celle actuelle, le monde de l'image est tellement essentielle.
Pour en revenir à ce film, il devrait être vu par tous les couples désireux d'adopter un enfant et bien sûr par tous.
Quant au générique, j'ai été impressionnée par le nombre de personnes qui y figurent.
puis...je reste tellement admirative du pouvoir du dessin !
Ce film est en compétition et franchement, j'espère qu'il sera récompensé.
Je compte bien aller voir "le tableau" lui aussi en compétition...
voici encore quelques images des préparatifs des structures abritant le MIFA, dont je parlais ici
la météo est à peu près sympathique, tout du moins aujourd'hui...le soleil est un peu présent...en revanche, hier au soir je ne sais si la projection en plein air a eu lieu, la pluie ayant fait son apparition.