"RECO" du 4ème GENEVE CANNES CLASSIC édition 2012 - volet 4
du col AGNEL, nous nous enfonçons dans la vallée italienne...
ce vieux toutou avait une démarche toute tordue (si vous observez bien la photo, cela se voit) et avait bien du mal à suivre le troupeau...de plus, il tenait toute la route !
dans la province de CUENO
je sais maintenant où se trouve la maison de Blanche-Neige... à CASTELDELFINO
comme un lion en cage...
mais tellement timide...
un beau "gardien" pour un refuge d'excellence...
aussi beau à l'intérieur qu'à l'extérieur...un accueil chaleureux, un intérieur douillet, une cuisine délicieuse,
une superbe adresse trouvée par hasard en montant le col de SAMPEYRE...ce refuge se situe aux 3/4 du col.
RIFUGIO MEIRA GARNERI altitude 1850 mètres.
après avoir goûté et choisi les mets qui seront servis aux équipages concurrents lors du rallye, nous sommes repartis en direction du sommet...
duquel on fait face au mont VISO qui culmine à 3841 mètres...c'est à son pied, précisément à Pian del Re (commune de Crissolo),
dans la haute vallée du Pô, que prend sa source le Pô, le plus long fleuve d'Italie.
encore une belle rencontre...
une vue plongeante de toute beauté...sur la nature et les 3 clochers...
nous entamons la descente...vers la première église (à l'extrême droite sur la photo ci-dessus)
et pour atteindre celle-ci, nous remontons sur...
nous arrivons à ladite église et sa place du village...
la mairie (sans doute)...
une jolie maison sur la place du village...
qui abrite sans doute un "conducteur de travaux" en herbe, vu l'engin garé sur l'escalier...
nous continuons notre montée vers la deuxième église...
petite construction insolite pour nous, est-ce un ex-voto ou encore un four...(photo prise depuis notre voiture tout en roulant)
des vététistes disciplinés...
photo pas bien nette prise depuis la voiture...
je n'arrive pas à trouver le nom de cette chapelle et de ce petit village...
intérieur de ladite chapelle...
avec son lieu de repos pour l'éternité...
et vue plongeante sur une "niche" en terrasse...
après un petit moment de repos...nous voilà repartis à l'aventure...à savoir, entamer un nouveau col...
avec moult panneaux (qui peuvent en dire long sur le genre de col)...
sur le parcours, on voit des images chaotiques comme celle-ci...
cette photo a été empruntée là
heureusement, j'ai vu ce paysage quelque peu tourmenté en couleurs et avec du soleil...mais je puis vous assurer que c'est ainsi.
aux 3/4 de la vidéo, vous pourrez vous rendre compte de l'étroitesse de la route et de son côté quelque peu vertigineux à certains endroits...
une fois à l'arrivée du col, il faut bien sûr redescendre dans une vallée...paysage quand même impressionnant et le comble, c'est que nous n'avons pas vu la petite route à droite qui était celle que nous devions prendre...(visible sur fin de vidéo) nous avons donc tout redescendu pour nous enfoncer déjà très loin dans la vallée...se rendant compte de notre erreur, nous avons fait demi-tour et à nouveau entrepris la montée, cette fois à l'ombre et aussi dans le brouillard...vu l'étroitesse des routes, je commençais quelque peu à angoisser...enfin, nous arrivons à cet embranchement et là nous partons en direction de la vallée de la mort...pour nous rendre dans cette vallée nous empruntons la même route que le motard ci-dessous, sauf que lui l'a faite dans le sens de la montée.
sur ces routes étroites, nous avons rencontré aussi des vaches
(photo empruntée ici)
qui ne souhaitaient pas trop se pousser...une voiture qui a dû reculer pour trouver un bas côté stable...on ne se croise pas sur ce genre de route, ce n'est pas possible...
Colle della Fauniera
on y trouve au sommet, une sculpture représentant :
auparavant, nous avions ce genre de vue et de route...
Colle d'Esischie via Marmora (cette photo est issue du net et empruntée là)
avons croisé aussi sur notre route ce sanctuaire de CASTELMAGNO...photo empruntée ici
nous avons mis un temps fou pour redescendre dans la vallée "déserte"...après je ne sais combien de kilomètres et un temps qui m'a paru interminable, nous avons retrouvé la civilisation...et tout cela pour réattaquer un autre col, celui de la LOMBARDE pour nous merner à ISOLA 2000.
J'espère ne pas trop me tromper avec tous ces cols...nous sommes arrivés à ISOLA 2000, il commençait à faire nuit...
et c'est là que mon compagnon de route me dit (après avoir consulté la carte et que nous devions rentrer le soir-même sur Annecy)...
- Nous ne sommes pas encore rendus !
- ah ! c'est-à-dire...?
- Nous devons déjà descendre sur ISOLA 2000, ensuite il nous faut attaquer le col de la BONETTE, ou alors prendre PUGET-THENIERS...
- quoi ? le col de la BONETTE...la nuit ?
- ben oui...
là, je me suis entendue dire sur un ton d'angoisse que je ne voulais absolument pas passer le col de la BONETTE en pleine nuit, que l'on devait trouver une chambre...que ce n'était pas possible, et tout et tout...de plus, nous roulions depuis le matin 8 heures...
en plus, mes oreilles commençaient sérieusement à souffrir de ces montées et descentes faites à train d'enfer...dans ISOLA VILLAGE, nous avons rencontré une seule âme dans les rues, une dame promenant son chien...question : pouvons-nous trouver un hôtel ici...ah ! oui, il y en a un mais il vient de fermer...en revanche, il y a un camping où vous trouverez des bungalows...il était tout de même 20 h 30 passées...merci madame et là je vous dis pas comme je "priais" Saint-Etienne (de Tinée) le Saint de cette petite bourgade (avant justement le col de la Bonette) qui pouvait être éventuellement notre halte nocturne...
Arrivés dans Saint-Etienne de TINÉE, une petite étoile, celle de l'hôtel du REGALIVOU...je demande si chambre il y a...petite attente et là, merci Saint-Etienne, chambre il y avait...peu importe le confort...nous évitions la montée de la BONETTE dans la nuit noire...(parce que je m'étais fait un film catastrophe)... non pas que la route la plus haute d'Europe ( 2860 mètres )soit dangereuse...loin de là au regard de cette photo emprutée ici
mais l'on peut dire que c'est assez hostile...et pour l'avoir déjà gravie de jour et par grand beau temps (dans l'autre sens) c'est assez impressionnant.
Dans cet hôtel, nous avons pu également nous restaurer...couchés très tôt, le premier sommeil nous a vite gagné...
Que dire de cet hôtel...un accueil chaleureux, un service sympathique...mais hélas, un hôtel *étoile, chambre toute petite, lit très haut et très très mou, quelque peu grinçant, couverture pas assez large...étroitesse de la salle de douche en revanche très propre...
7 heures du matin, nous quittions l'hôtel pour reprendre le chemin du retour...et attaquer de suite le col de la Bonette, où nous étions pratiquement seuls...
conclusion : tout le monde n'a pas l'esprit aventurier et montagnard d'Alexandra David Neel, femme que j'admire.